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              cours d'eau de ma vie ou le chercheur d'orn 
 Le cours de notre vie peut s’écouler 
              sereinement ou de manière tumultueuse, parfois il suit un 
              parcours chaotique, avec ses méandres, les rochers qui font 
              mal, les tourbillons qui menacent, avant le retour au calme.  Mon parcours
 Mon origine : comment mon parcours a-t-il commencé 
              : est-ce une source ? un petit filet d’eau ? sinon quoi ?
 Le cours de mon parcours : une grande ligne droite ? des 
              méandres ? calme ? des flots mugissants ? quels sont les 
              obstacles rencontrés ? quoi d’autre ?
 Les affluents qui m’ont enrichi(e) ?
 Les chemins de travers suivis, le lit du fleuve qui a dévié 
              (circonstances, les effets ?)
 Ma destination : sur quoi débouche t-il ? quelle 
              embouchure ?
 Ma qualité de vie: l’eau est-elle claire ou 
              pas ?
 Mon évaluation : dans son ensemble, mon cours a-t-il 
              été rapide et tumultueux ? lent et avec des méandres 
              ? profond et paisible ? plutôt destructeur ou constructif 
              ?par quoi est-il encore pollué ?
 Mes pierres de gué : quelles personnes, quels événements, 
              quelles circonstances m’ont permis de franchir des étapes 
              ? des passages ? comment ai-je pu rebondir ? (mes tuteurs de résilience?) 
              quand et comment ai-je pu aller sur l’autre rive ?
 Mon apport : que charrient les eaux qui coulent : du sable 
              ? des pierres ? du limon ? un terre fertile ? du matériau 
              végétal ? minéral ? des objets dangereux et 
              destructeurs ? des pépites d’or ?
 
 En effet, le fleuve charrie la boue et les pépites 
              : pour trouver ces dernières, qui enrichissent ma vie, il 
              faut faire comme le chercheur d’or, se munir d’un tamis, 
              se tenir au bord du courant ou oser se mouiller les pieds et les 
              genoux dans la recherche de métal précieux
  
 Mon tamis (mes filtres) : C’est permis, mais :
 - est-ce utile ?
 - est-ce que cela induit un assujettissement ? un asservissement 
              ou pas? Autrement dit, suis-je encore libre ?
 - le principe du libre arbitre est-il respecté ou pas ?
 - suis-je en voie d’autonomie ou d’hétéronomie 
              ?
 - est-ce que cela édifie ?
 - la démarche respecte-t-elle l’équité 
              ?
 - et la réciprocité ?
 - concilie-t-elle l’intensité du moment et la durée 
              (développement durable) ?
 Ou, comme le dirait Socrate avec ses trois tamis 
              :- est-ce vrai ?
 - est-ce bon ?
 - est-ce utile ?
 Si la réponse est négative, il vaut mieux laisser 
              de côté et s’arrêter à un autre 
              endroit du fleuve!
 
 
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