Dans notre cheminée dansent des lueurs bondissantes,
Elles jouent sur la crête des bûches crépitantes.
Leur ronde n'est pas un mystère rempli de maléfices,
Mais pluie d'étincelles en feu d'artifice.
La musique est encore prisonnière,
Et la symphonie au vent étale sa crinière.
Lentement se prépare à éclater la joie,
Qui joue ses notes au rythme du feu de bois.
Senteur de résine et doux parfum de
bonheur,
Veillée tardive, bercée de tendre chaleur.
Lumière apaisante, compagne de mes labeurs,
Tu reposes mon esprit et tu chasses mes peurs.
Tu déploies enfin ta longue farandole,
Célébrant la fête qui s'amuse comme une folle.
Tu déposes tes perles sur les vagues de mon âme,
Et au coeur de la vie tu ranimes la flamme.
Jean-Michel MARTIN
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