Lorsque je gravis les marches du plus haut sommet,
Mon regard saisit les mille trésors qu’il promet.
L’altitude n’est pas un endroit désert, sans vie,
Elle chante la fête à laquelle elle nous convie.
La neige et la glace s’aménagent une place
Au pays magique où le temps rejoint l’espace.
Il faut avancer d’un pas mesuré et lent,
Aménager des pauses, poursuivre son élan.
La montagne offre un avant-goût d’éternité,
Au marcheur qui l’épouse avec sérénité.
Point ultime où la terre rencontre les cieux,
Il y fait bon rêver, chercher l’esprit précieux.
Montagne sacrée : miracle en gouttes de
pluie,
Qui répondent à la prière du Mont-Carmel.
Au Sinaï, révélation de l’Eternel.
Souffrance à Golgotha, et enfin l’espoir qui luit.
Désormais liés à Dieu pour ne former qu’un,
Encordés par l’amour dans un destin commun,
Reprenant l’escalade trop vite abandonnée,
Nous dénouons les nœuds des fautes à pardonner.
La corde qu’Il nous a lancée ne se rompt pas,
Il garde son enfant à chacun de ses pas.
Jean-Michel MARTIN
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