Les astres dorment tendrement.
Le soir a cueilli pour les gens du voisinage,
Un bouquet de lampes dans les foyers accueillants,
Illuminant de beaux reflets les visages
Présents à tous les étages.
Assis sur le bord du trottoir,
Un enfant attend dans le noir,
La suite de sa propre histoire.
Il tremble de ses frêles doigts
Et redoute la nuit dans le froid.
Lentement le jour sest éteint,
Et se ferme jusquau lendemain,
Laissant chacun à son destin.
Les étoiles entament leur veille
Quand déjà grimpe le sommeil.
Le vent a balayé les curs,
Et essuyé les derniers pleurs.
Vent qui chante, danse et sourit,
Offrant à lenfant qui en rit
La joie qui déjà refleurit.
Belle journée, matin nouveau,
Découverte du renouveau.
La peine est partie en exil,
Délaissant la petite ville
Où lespoir enfin étend son fil !
Jean-Michel MARTIN
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