Le C.A.P.  -  Centre d'Aide Psychothérapeutique

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Un petit grain de folie

" Oui, d'accord, c'est vrai, je l'avoue. J'ai succombé, je n'ai pas pu résister !
Seulement, vois-tu, tu m'as tendu tes imperceptibles filets :
Alors que je passais chaque matin, tranquillement, comme d'habitude, tu m'as attirée, et aussi entourée, en quelque sorte ; tu t'es approchée, me semble-t-il, de moi.
Aurais-je du me sauver ? Ne pas t'admirer ? Devais-je emprunter une autre route ?
Ce chemin si calme au petit matin est si agréable, si plaisant. Les oiseaux l'habitent et te charment ; les fleurs le bordent et te parfument ; les écureuils y folâtrent et t'observent.

C'est comme si la nature entière t'examinait et t'adulait. Alors comment ne pas me sentir invitée à continuer jour après jour à traverser cet enchantement ?

Si j'avais filé rapidement sans ralentir, je n'aurais, certes, pas été envoûtée par ces parfums multiples qui t'entourent dans cette pure nature. Tu as su mettre tous les atouts de ton côté et ils m'ont enivrée d'autant plus que, ce matin là, avec la douce humidité de la nuit, ils étaient encore plus suaves. Et puis ces beautés m'ont fait craquer, je n'ai pu résister et me suis donc arrêtée, alors que d'habitude je ne faisais que rouler lentement à tes côtés.

Je suis descendue de ma voiture, j'ai respiré à fond, et … j'ai " fondu ". Je sais, ce matin je serai sans doute en retard, mais puisque j'ai répondu à ton appel, laisse-moi te parler:

Depuis des semaines, j'ai observé ta progression. Tu as levé, tu t'es fortifié, puis tu as bronzé. Et maintenant tu ondules sous la douce brise, tu scintilles sous les rayons un peu voilés du soleil, car la pluie de cette nuit laisse encore des traces de son passage sur tes lourds épis gonflés. J'ai vu, d'un jour à l'autre blondir tes fruits et en ce moment, je t'admire : tu es beau, tu es merveilleux. Je vais te toucher, te caresser et je te tire doucement pour te prendre et croquer quelques grains de tes épis gonflés. Tu es encore jeune et tendre. Oui, il te faudra encore quelques jours de chaud soleil pour te voir atteindre ta pleine maturité, et ce sera l'apogée.

Mon petit grain de blé, tu m'as fait rêver chaque matin lorsque je passais près de toi et bientôt tu m'apporteras l'aliment quotidien dont j'ai besoin. Tu es devenu mon compagnon de bureau, en souvenir de chaque moment de plaisir vécu au rythme de ta croissance régulière.
Merci mon petit grain de blé " !

Ginette M.


Comme un champ de blé…


Le blé est la plus cultivée des céréales. La production mondiale annuelle est de plus de 600 millions de tonnes, loin devant le riz et le maïs, alors que la pomme de terre arrive en quatrième position, ce qui est durement acceptable pour l'alsacien que je suis, avide de kartofelsalade, de choucroute garnie et compagnie !

La graminée bien choisie s'adapte à presque tous les climats : sécheresse, froid, humidité… Tolérance au chaud, au froid, selon l'espèce.

A l'image de nous, êtres humains, il existe plusieurs blés : le blé dur, qui réussit bien dans les zones chaudes et sèches ; très riches en gluten, c'est le blé des pâtes alimentaires. Ainsi certaines personnes sont résistantes et robustes, supportant l'aridité de la vie, la sécheresse des relations humaines, pour les transformer en repas de fêtes, en soirée spaghettis remplies de rigolades à l'intérieur du groupe accueillant.
Le blé tendre, celui qu'on transforme en pain, caractérisant la personne prête à se sacrifier s'il le faut, à l'image de Christ, le " pain de vie ", qui s'est offert pour que nous puissions vivre comme des copains, ou encore mieux, comme des compagnons de route (cum/pane : celui qui partage le pain).
Référence aussi au bon moment, à la bonne saison, à la congruence : le blé d'automne, semé pour profiter au maximum de l'humidité hivernale et printanière, caractérisant les régions méditerranéennes et tempérées. Le blé de printemps signale les pays à hiver trop rude : c'est grâce à lui que le Canada est devenu un gros producteur.
L'être humain peut lui aussi s'adapter au climat et à la météo de la vie : tantôt beau temps, tantôt pluie glacée qui fend le cœur ; tantôt fête de l'été, tantôt rigueurs hivernales ; tantôt promesses du printemps, tantôt senteurs parfumées de l'automne…

La culture du blé est plus facile que celle du riz, mais demande un minimum de soins. Entre les période des labours-semailles et celle de la moisson, les travaux sont peut être réduits, mais il en faut un minimum.

Par rapport au cycle de développement du blé, on note que les racines ne sont pas très profondes, mais il en faut un minimum. L'inconvénient du manque de profondeur est compensé par les racines fasciculées (en faisceau). Cela implique la réceptivité à diverses influences, et la capacité d'accueillir plusieurs pluies (flexibilité). La tige croît rapidement (colonne vertébrale, personnalité), et donne des feuilles engainantes (qui entourent la tige par le bas). Sans entrer dans des détails fastidieux, je voudrais juste souligner la grande solidarité qui existe entre les composantes de la plante. Cela me permet de souligner la solidarité qui devrait exister dans nos familles biologiques et spirituelles. J'aime bien le processus de montaison, l'idée de grandir, comme l'épi.

Je voudrais aussi de manière simple souligner le fait que le blé demande un travail au sol : une terre ameublie pour permettre la germination du grain et l'installation de fines racines. C'est tout le travail d'éducation de nos pouces les plus jeunes par les parents, les animateurs, auxquels on ne dira jamais assez merci pour ce qu'il font.
Il faut être prêt à accepter que la surface du sol soit retournée pour éviter la formation d'une croûte perméable à l'air et à l'eau. Accepter de se laisser retourner par le Seigneur. Et puis il y a rotation des cultures : pas trop longtemps exercer la même charge, sinon il y a risque d'appauvrissement ou carrément d'épuisement. Accepter aussi les apports nouveaux pour un enrichissement et une fertilisation raisonnée.

Pour la protection de nos cultures, j'aimerais que nous soyons prudents et intelligents : attention aux insecticides , fongicides et désherbants qui occasionnent plus de dégâts que de bienfaits. Notre communauté ne doit pas se transformer en camp d'extermination (plus d'interdits que d'ingrédients favorables à l'épanouissement) ni en forteresse retranchée (mentalité sectaire de repli sur soi).

Bien sûr il existe des ravageurs de blé, et il est indiqué de les traiter :
- les pucerons qui inoculent des virus et sucent la sève au moment de la formation des épis dont ils diminuent la taille ;
- les champignons qui sont responsables de maladie (oïdium, rouille…),
- les mauvaises herbes, qui concurrencent la culture, qui peuvent l'étouffer ou l'empêcher de se développer, et qui constituent des obstacles au moment de la récolte.

C'est ce qui est exprimé dans un texte biblique de référence en la matière, dans Matthieu 13, 3-8 et 19-23 (le semeur) (Véro); Matthieu 13, 24-30 et 36-43 (l'ivraie) (Sam)

Jésus nous montre qu'il y a un travail d'entretien impliquant des qualités de vigilance, de persévérance, tout un aspect de soins préventifs (dont nous avons déjà parlé), et aussi un aspect curatif : nous avons une partie du travail à effectuer dans la séparation du bon grain et de l'ivraie (en grec zizanie), mais Dieu garde le mot de la fin. C'est lui qui opère les arbitrages ultimes en matière de salut, ce n'est pas notre job.

Nous ne choisissons pas non plus le terrain où la semence va tomber (retro) :
- bord du chemin, graines mangés par oiseaux : peut-être les gens trop affairés, dispersés dans leur activisme, n'ayant pas le temps de voir ce qui pousse, ce qui se construit et qui dure ;
- dans les cailloux : la graine y sèche, un peu comme ceux d'entre nous qui se retirent, s'isolent, coupent les ponts, restent seuls, face aux difficultés, face aux échecs, quand ils " mangent leur pain noir ". Un peu comme s'il n'y avait plus de chaleur ni de lumière.
- dans les épines :c'est le processus d'étouffement, d'envahissement territorial.
- dans la bonne terre, celle où la graine donne du fruit. Cette terre a été préparée, cajolée, pour favoriser sa fertilité et pas tant le rendement ou la rentabilité.

La parabole s'explique elle-même : par rapport à l'ivraie, c'est Dieu qui tranchera. Il est bon d'avoir confiance en sa justice, tout en restant actif et vigilant.
v.36-43 : celui qu sème la bonne semence, c'est Jésus, le Fils de l'Homme ; " le champ, c'est le monde " C'est nous, la société, notre église. La " bonne semence, ce sont les fils du royaume ", les croyants en voie de maturation. L'ivraie, c'est l'autre en face, l'accusateur et ses complices, les semeurs de zizanie. La moisson, c'est la fin du monde, dont Dieu détient la clef par rapport au " quand " et au " comment ". Ce n'est pas notre affaire ! Les moissonneurs sont les anges, envoyés par le Fils de l'Homme. Christ souligne vraiment la collaboration entre le divin et l'humain, avec chacun à la place qui lui revient, sans confusion des rôles et sans empiètement.


Et quelle est la finalité de tout ce processus ?

Le grain broyé produit de la farine, pour le bon pain (Jean 12,24 : " …si le grain de blé ne meurt, il ne peut produire de fruit… " ou il peut être grillé pour être mangé.

Alors : comment vivons-nous dans notre champ de blé :
comme un champ de ruines ? de désolation ? comme un champ d'affrontement ? ou comme un champ d'épanouissement, avec ses différentes étapes : le temps des travaux préparatoires et d'entretien, celui des labours, des semailles, de la maturation, puis de la récolte, avec le bon usage du fruit ?

1 Corinthiens 3,9 : " … car nous sommes ouvriers avec Dieu, vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu… "

Mon souhait est que chacun de nous trouve sa place dans notre communauté, comme dans un champ de blé. Qu'il y ait assez d'espace pour que personne n'y étouffe ; que personne n'y soit non plus seul au point d'être picoré par le premier oiseau qui passe, mais que nous puissions nous aider, nous soutenir et nous protéger les uns les autres, face aux agressions de toutes sortes. Que nos talents, nos dons respectifs soient reconnus et validés, pour qu'aucun des épis ne soit perdu ou ne s'étiole.
Que les pousses puisent prendre, sur toutes les routes de notre vie. Que nous puissions aussi semer à la volée, sans nous lasser. Que notre vie de famille et d'église soit une fête de partage, contre vents et marées, dans le combat contre la rentabilité et les inégalités, partout où règne encore la misère, la peur, la souffrance, c'est alors que
v.43 : " … les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père ".

Temps d'hospitalité, d'accueil et de partage ! Offrir ce qui nous a été offert en premier, aimer car c'est d'abord lui qui nous a aimés !
Le grain, produit de la terre, du travail des humains et de Dieu. C'est une récolte. C'est en donnant que je reçois le plus.
La farine, c'est le grain écrasé. Parfois il faut avoir été moulu pour devenir nourriture.
Il y a aussi la pâte de laquelle Dieu fait le bon pain : mélange des éléments, tournés, retournés, malaxés.
Et puis le levain : il disparaît dans la pâte, non pas pour se perdre mais pour lever (mouvement vers le haut), pour devenir pain. Pain pétri, cuit, propre à être mangé, comme un cadeau de Sainte Cène.

Pour finir, un petit poème qui m' été inspiré sur le champ de blé :

Jean-Michel MARTIN



Le Psaume du marin :

« … Ceux qui voyageaient sur la mer dans des navires, et qui faisaient des affaires sur les grandes eaux, ceux-là virent les œuvres de l’Eternel et ses merveilles dans les bas-fonds. Il parla et fit lever un vent de tempête qui souleva les flots. Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans les abîmes, leur âme se fondait dans le malheur ; saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, et toute leur sagesse était engloutie. Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel, et ils les fit sortir de leurs angoisses. Il arrêta, calma la tempête, et les flots se turent. Ils se réjouirent de ce qu’ils s’étaient apaisés, et l’Eternel les conduisit au port désiré. Qu’ils célèbrent l’Eternel pour sa bienveillance, et pour ses merveilles en faveur des humains… ! » (Psaume 107, 23-31)

La Bible

Les idées reçues : du fer dans les épinards. Popeye serait-il un imposteur ?

Notre époque a besoin de repères, de certitudes. Certaine idées sont tenaces : les épinards contiennent énormément de fer, le rouge excite les taureaux, les phoques sont d'incorrigibles homosexuels et l'homme descend du singe…
Le Titanic s'est montré submersible et la ligne Maginot contournable, pourtant l'irrationnel et la rumeur ont encore de beaux jours devant eux.

Il est aisé d'épingler quelques-unes des fausses vérités dont même la science est friande, tout en sachant que les personnes renoncent aussi facilement à leurs faux schémas que certains rois à leur trône.

Les épinards sont riches en fer : Popeye serait-il un imposteur ?

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Aux yeux du marin-gastronome averti, Popeye est un fier-à-bras sans vergogne, un charlatan de l'élixir. Le plus célèbre des marines américains a une santé de fer, un moral d'acier, mais contrairement à ce qu'il a voulu nous " faire avaler " pendant des années, il ne tire pas sa force exceptionnelle de la vertu alimentaire des épinards.
Venue de Perse, cette plante aux graines épineuses (espenach en arabe), contient bien du fer, mais on ne saurait en faire une potion magique, au risque de déplaire à plus d'un gaulois !


Avec ses 3 milligrammes de métal pour 100 grammes de légumes frais (une fois cuit, c'est la débandade), elle ne fait pas mal. Elle est pourtant moins riche en fer que d'autres fruits ou légumes, comme les lentilles ou des aliments comme les sucre, les œufs.

En 1890, un chercheur américain analysa une feuille d'épinard, mais sa secrétaire eut le malheur de commettre une erreur de frappe à la ligne iron. Cette simple erreur de virgule (30 milligrammes au lieu de 3), a fait l'objet d'une correction. Dans les années 1930, des scientifiques allemands ont rétabli la vérité. Mais ce fut en vain. Dès 1933, les dessinateurs D. et M.Fleischer s'étaient emparés de ce légume et l'avaient transformé en potion magique pour leur nouveau héros, Popeye, le mangeur d'épinard. La propagande nationaliste durant les jours maigres de la Seconde Guerre mondiale a fait le reste. L'Amérique était " Assez forte pour finir la guerre parce qu'elle mangeait des épinards " pouvait-on entendre à l'époque.
Les Américains se sont trompés, et avec eux, le monde entier.
On est pourtant bien content qu'ils nous aient offert une belle histoire d'amour, qui, bien qu'agitée, n'a jamais connu les affres de la rouille !

Jean-Michel MARTIN


Devinettes marines et aquatiques (et autres):
1)    Quelle est la ville préférée du naufragé ?
2)    Quel est le fruit que les poissons n’aiment pas ?
3)    Quelles sont les lettres les moins calmes ?
4)    Quelles sont les lettres qu’on ne voit pas ?
5)    Quelles sont les quatre lettres qu’une mère de famille répète sans arrêt ?
6)    Quelles sont les lettres les plus divines ?
7)    Pourquoi les requins-marteaux s’ennuient-ils ?
8)    Quel est le comble pour une histoire de sirène ?
9)    Quel est le coquillage le plus léger ?
10)    Quel est l’animal qui ne répond jamais quand on l’interroge ?
11)    Quel est le poisson le plus drôle ?
12)    Quel est le poisson qui saute le plus haut ?
13)    Quel est le poisson préféré du coiffeur ?
14)    Quel animal est à la fois sec et mouillé ?
15)    Que fait la baleine pour passer inaperçue ?
16)    Quelle est l’île préférée des gourmands ?
17)    Que dit un dauphin quand il croise un cachalot ?
18)    Quelle est la différence entre un élève malade et une rivière ?
19)    Quel est le coquillage qui porte le nom d’un roi ?
20)    Quel est le poisson le plus musicien ?
21)    Que dit un crabe rouge quand il croise un crabe vert ?
22)    De quoi le marin a-t-il peur ?
23)    Quel est le poisson le plus rapide ?


Réponses :

1)    Lille (l’île)
2)    La pêche
3)    A.J.T.
4)    F.A.C. (effacées)
5)    O.B.I.C. (obéissez)
6)    D.S. (déesse)
7)    Parce qu’ils n’y a pas de requins-clous dans la mer
8)    C’est de finir en queue de poisson
9)    La palourde (pas lourde)
10)    La carpe (muet comme une carpe)
11)    Le poisson-clown
12)    La perche
13)    La raie
14)    La seiche
15)    Elle se cache à l’eau (cachalot)
16)    L’île flottante
17)    « C’est assez !» (cétacé)
18)    Aucune, car ils suivent tous les deux leurs cours dans leur lit
19)    La clovisse (Clovis)
20)    La sole (la, sol)
21)    « Serrons nous la pince ! »
22)    D’avoir du vague à l’âme
23)    Le turbot.



DIEU EST UN ARTISTE


Dieu, notre créateur, aime ce qui est bon et beau. Il est un vrai artiste.
La création, un de ses chef d'œuvres, est une illustration vivante de son sens esthétique :

" …Dieu vit alors tout ce qu'Il avait fait, et voici : c'était très bon… " Genèse 1, 31

La créature, porteuse de l'image de son créateur, est remplie de reconnaissance, tout en étant consciente de son inestimable valeur (bonne estime de soi), et sa capacité de s'affirmer de manière assertive (non passive, non agressive et non-manipulatrice) :
" … C'est toi qui as formé mes reins, qui ma tenu caché dans le sein de ma mère. Je te loue d'être une créature si merveilleuse… Tes œuvres sont des merveilles, et mon âme le connaît bien…" (Psaume 139, 13-17)

J'apprends à regarder et à voir l'harmonie de la vie, de ma vie, dans les grandes lignes et dans les petits détails ; à entendre le message d'amour que Dieu murmure à mes oreilles ; à goûter à ses innombrables bienfaits ; à toucher de près au mystère de sa présence ; à sentir la chaleur de sa bonté. Pour en retour, exhaler à mon tour le doux parfum des gouttes de bonheur qu'il a déversées en mon cœur :
" …Grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui par nous, répand en tout lieu l'odeur de sa connaissance ! Nous sommes en effet, pour Dieu le parfum de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent : aux uns, une odeur de mort, qui mène à la mort ; aux autres, une odeur de vie, qui mène à la vie… (2 Corinthiens 2, 14-16).

La prise de conscience de la beauté de Dieu et de son activité n'est pas qu'une privilège personnel, mais une expérience vécue en commun, dans la communication et la communion (lien plus intime) de ceux qui se reconnaissent enfants d'un Dieu-artiste :
" Je célébrerai l'Eternel de tout mon cœur, dans l'intimité des hommes droits et de la communauté. Les œuvres de l'Eternel sont grandes, recherchées par tous ceux qui y prennent plaisir. Son action est éclat et magnificence, et sa justice subsiste à jamais. Il a laissé un souvenir de ses merveilles… " Psaume 11, 1-4.

La nature elle aussi chante son hymne à l'art :
Job 39, 1 et ss : " … Observes-tu les biches quand elles mettent bas ? Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent… "

Dieu est animé de ce don de s'émerveiller, et il en a pourvu chacune de ses créatures. Dieu a Lui créé la matière, nous nous pouvons la transformer, l'agencer, l'aménager. Nous sommes situés dans un univers physique et spirituel, au sein duquel nous pouvons être non seulement efficaces, mais aussi féconds. Nous pouvons y vivre des amitiés, en communiquant, communiant ; y exercer notre intelligence rationnelle (monde des idées), notre intelligence pratique (monde des choses), relationnelle (tisser des liens), esthétique (découvrir et entretenir le beau).
Et là, que de splendeurs à accueillir : profusion de formes, de textures, d'harmonie de la nature, des êtres que nous aimons et chérissons ; mystères de la Vie, profondeur des Ecritures !

De même que nous sommes faits pour la joie, sans la beauté, nous mourons. Une personne qui refuse la réalité esthétique qui l'habite, tronque quelque chose d'essentiel qui est en elle. C'est une de nos caractéristiques, à la fois humaine et divine que nous portons en nous, de " vibrer d'une fibre artistique ". Elle ne demande qu'à être éveillée, développée, aiguisée, pour faire de nous des témoins de l'invisible !

Le but de l'éducation ne devrait pas seulement viser à donner un sens moral à nos enfants, mais aussi le sens de la beauté, pour restaurer ce qui a été abîmé, cassé, déformé.
C'est comme une invitation à changer de regard sur les événements vécus, les gens rencontrés, les souffrances occasionnées et endurées ! C'est la clef du mystère pour goûter déjà maintenant, ici, à la transcendance, comme un écho à l'amour que Dieu a placé en chacun de nous, et qui remonte aux parfums et aux couleurs d'Eden. Les musiques et les chants en résonnent encore au plus secret de nos êtres nostalgiques.

Il faut accepter de se laisser toucher par le regard de tendresse de Dieu, par les caresses de sa douceur, par le murmure de sa voix. Nos sens peuvent être rééduqués par Lui: apprendre à conjuguer patience, écoute et regard. Accueillir, à cueillir ce pouvoir d'émerveillement!

C'est un comme partager avec autrui la météo intime de son cœur, même quand ruisselle la pluie, quand pleure le temps sur nos têtes et dans nos entrailles. Vous voyez le spectacle : il pleut ! Les nuages sont gris, mais les feuilles prennent un coup de jeune, elles en profitent pour faire un petit lifting ; les arbres se revigorent ; les toitures se rafraîchissent ; les voitures passent au lavage gratos ; les routes font un brin de toilette, et la nature se montre sous un jour plus coquet !
Quand il pleut dans ma mémoire, je ne suis plus envahi par la poussière du souvenir ; mon présent se dégage de sa routine, et mon avenir s'ouvre sur des senteurs nouvelles. N'empêchez pas l'enfant qui est en vous de pleurer, sinon vous n'aimez pas sa météo, et vous le pousser à devenir insensible, inhumain. En plus, après la pluie, l'arc-en-ciel embellit l'existence et la place sous un signe nouveau, lui donne plus d'épaisseur !


TEMOIGNAGES D'ARTISTES

Par la poésie :

La beauté

C'est par les yeux d'abord que nous découvrons la beauté.
Puis, saison après saison, elle nous émerveillera.
La nature, surtout, nous dévoile sa majesté.
Concrète ou abstraite, oui, elle se révélera.

Pendant que le goût évoque de bonnes recettes,
L'oreille nous y conduit par des sons harmonieux.
L'odorat peut nous la montrer par d'autres facettes,
Mais le toucher reste subtilement mystérieux.

La vue, d'emblée, nous invite à la nommer beauté :
Lumière, couleurs, éclat, charme, délicatesse.
Toutes ses qualités ne doivent pas être cachées,
Car elles nous font entrevoir la divine promesse.

L'espoir et la foi, nous mènent à sa splendeur suprême ;
L'attrait dans l'espérance de sa somptuosité,
Où grâce et magnificence seront l'emblème,
L'équilibre et la paix, deviendront la félicité !

(Ginette M.)


Par l'écriture :

" Seigneur, je Te remercie pour être beau toi-même. Tu es la beauté et la perfection même. Tu nous l'a révélé en Jésus, le plus beau des enfants des hommes ". Et cette beauté, Tu l'as aussi voulue dans Ta création.
Merci pour avoir créé l'infiniment grand et l'infiniment petit, cette abondance de formes, de couleurs, de sons, d'odeurs. La louange jaillit de mon cœur devant un beau ciel étoilé, comme devant ces petites pâquerettes qui sont en train de fleurir dans l'herbe.
Gloire à Toi aussi pour les animaux, les oiseaux, les poissons que tu as créés de milliers de façons. Quelle merveille de pouvoir admirer un paon qui fait la roue ou des poissons exotiques aux couleurs incroyables.
Et le clou de Ta création c'est l'homme : Tu nous as faits de façon si complexe et si merveilleuses, avec cette soif d'absolu, de beau que tu as mise en nous. Merci pour ce sens esthétique que tu as placé en moi, et que j'ai si peu développé certainement, mais que je goûte quand je le retrouve chez d'autres.
Mon cœur se réjouit quand je peux participer à des liturgies bien organisées…
Pour moi-même, je croix que ma plus belle création ce sont mes deux filles que j'ai essayé de faire grandir comme deux belles fleurs. Ensuite j'ai essayé de développer ce sens esthétique que Tu m'as donné dans mon lieu de vie, mon intérieur, mon jardin.
Et quand j'accueille, j'essaye aussi de bien préparer la maison, faire une jolie table.
J'aurais aimé avoir plus de temps pour développer plus de créativité : le piano que j'ai abandonné deux fois ; les travaux d'aiguille ; la peinture sur porcelaine ; la peinture d'Icônes ; la culture de fleurs ; toutes ces choses que j'aime faire et pour lesquelles je ne trouve pas assez de temps… "

(A.M.)


" Je Te bénis Seigneur, parce que Tu es beauté, splendeur et majesté.
Tout ce qui est beau me parle de Toi. Tu es une palette aux milliers de couleurs. Tu habilles de lumière toute Ta création. L'ombre même est au service de la lumière. En toute chose Tu manifestes ta perfection:
-    dans le brin d'herbe comme dans l'écharpe d'un nuage enveloppant le sommet d'une montagne ;
-    dans l'eau qui gazouille autour de la source comme dans la mer déchaînée ;
-    dans la fourmi qui transporte une brindille dix fois plus grosse qu'elle comme dans l'éléphant qui pose avec délicatesse son énorme patte sur le visage du dompteur ;
Tu es dans les contrastes : le plus grand et le plus petit, le tout proche et le tout-autre.
Tu es brise légère et vent d'ouragan,
Tout en Toi est beauté, splendeur et majesté.

Que dire de l'homme créé à Ton image ?
Tu le fis un peu moindre qu'un dieu !
En lui aussi réside Ta splendeur, Ton génie créateur, tous les possibles…
Je Te bénis pour la merveille que je suis, moi petite parcelle d'humanité, petite étincelle naissant à la créativité.
Où la déployer ? le champ est si vaste !
Après la technique, l'art… pourquoi pas chez l'artiste ?
Explorer l'homme et son humanité ! Son histoire, ses blessures et sa finalité !
Autre merveilles en ses douleurs d'enfantement, dans l'impatience à naître, grandir et devenir… juste un peu moindre
Que Toi, mon Dieu "

(M.C.)


" Dieu, je veux te dire que tu es un artiste parce que Tu as crée l'univers comprenant le cosmos, les galaxies, les astres célestes…
Tu es artiste, car tu créas les cieux et la terre, les êtres animés comme inanimés, leur donnant un corps, une forme, un souffle.
Tu créas les paysages avec les différentes teintes. Artiste suprême, Tu l'es car Tu as créé l'homme en le dotant d'intelligence, d'un cœur pour aimer, et lui donnant toutes les facultés mentales et spirituelles.
Je veux te dire merci ! "

(R.N.)


" Je voudrais m'entretenir avec toi, pour te dire combien celui qui m'émerveille est réellement le plus grand Artiste que je n'aie jamais connu.

Qui pourrait, à ton égard, réaliser un chef d'œuvre tridimensionnel comme l'être humain ? Il dessine, Il parle et voilà !

Homme, t'es-tu déjà regardé, as-tu déjà étudié chaque partie de ton corps ? Ensuite, as-tu déjà compris le fonctionnement de l'être que tu es ?
Tu te rends compte ! Tu parles, tu cries, tu ris, tu chantes, tu réalises des prouesses admirables, tu te prendrais même pour un die parfois.

Regarde, combien tu te trouves en extase devant un ciel étoilé, ou une mer d'huile, ou bien un soleil, ou même ces montagnes dressées majestueusement, qui semblent lancer un défi !

Et cette nature aux couleurs inégalées, à l'agencement admirable, à ces croisements multiples ! Je ne sais ce que tu ressens lorsque cet Artiste te dit : " Je te conduis chez le potier il manie la terre pour réaliser ses desseins. Je te conduis si tu sais Me regarder, M'écouter, Me tenir, entrer en dialogue avec Moi ; et comme Moi, réaliser des constructions "

Et puis, as-tu vu comment Il approche chaque catégorie d'être et leur donne ou redonne une vie, un renouveau, une capacité même d'étonner !

Oh regarde un peu toutes ces beautés, toutes ces créativités, tout cet étonnement où que tu regardes. Les chutes du Niagara, les chaînes de montagnes, ou ces oiseaux donnant des concerts ! Et la mer, et les animaux…

Mais as-tu vu ces rochers ? As-tu vu combien ces stalagmites et stalactites te laissent les toucher, sans jamais comprendre leurs cordes musicales et ce qui se passe ?

Ecoute, réfléchis. Contemple et dis-moi où tu a trouvé un autre Artiste comme mon Dieu ? "

(Maddy)


" Un artiste ? Tu es l' ARTISTE.
Une couleur… des couleurs, une fresque toujours renouvelée dans le spectacle des saisons, dans le paysage de la planète bleue.
MERCI !!!
Symphonie des sons, dans la pureté sonore de l'oiseau sifflet, le ressac de la mer, le ruissellement des sources, des torrents.
TU ES L'ARTISTE !!!
Emerveillement devant la complexité du chef d'œuvre humain, ce tout qui fonctionne avec tous ses rouages et systèmes qui rapprochent les hommes et fait de chacun d'eux un être unique.
Suprême don : Toi, l'artiste tu leur donne tes couleurs… tes pinceaux… tes instruments pour qu'eux aussi participent à ces peintures, à ces chants, à ces modelages… pour partager avec Toi la joie de l'artiste…
TU ES VRAIMENT L'ARTISTE. "

(Eliane)


" Seigneur Dieu, j'aimerais te dire combien j'admire tes qualités artistiques !
En fait, c'est toi qui m'apprends à ouvrir les yeux sur ton œuvre et dans un cri d'adoration je ne puis que te dire combien tu es merveilleux !
Tu as su jouer dur la diversité des couleurs qui créent l'harmonie et dont je ne me lasse point. Des milliers d'arbustes aux feuilles vertes mais chacune avec son vert à elle. Pas de fabrication à la chaîne ! En fait, ton art est dans ta capacité à reproduire sans imiter l'unique. Dans ce paysage des teintes rouges, jaunes, rouille, se succèdent ou se marient pour le plaisir des sens, dans une invitation au repos sans monotonie.
C'est vrai que je pense au Marin, à la Martinique… mais c'est tout aussi vrai en France avec le changement des saisons, qui non seulement prouvent les cycles de la vie, mais signent ta capacité à ressusciter. Et puis, d'une région à l'autre, rien n'est pareil et pourtant c'est toujours aussi beau !

Que dire de tes magnifiques couchers de soleil !
J'ai eu l'occasion de contempler de magnifiques aurores, mais rarement, car je suis si paresseuse. Cependant, je suis comme une enfant qui pour la première fois découvre un jouet chaque fois que je contemple ce spectacle ! Dans une même soirée, tu étales une palette de couleurs chaudes, luxuriantes, imitables par aucun peintre, et même insaisissables par les objectifs optiques : des photos sont des pâles copies de ton œuvre. Ou, tu renouvelles tes merveilles pour qui peut ou veut les voir et tu m'inities à cette dimension.

Oh Seigneur, depuis peu je t'exalte pour l'homme que tu as créé : chaque unité ne développe que tel ou tel aspect, mais quand plusieurs échantillons sont ensemble- comme le psalmiste- je ne puis que m'abaisser devant ta grandeur : celui-ci est souple, celui-là est vif, cet autre peut jouer sur les mots…
Je te remercie de me permettre d'exprimer par le chant ce que je ressens "

(Frida)


" Ce qui me fait voir que tu es un artiste, c'est tout d'abord que tu a créé les hommes et les femmes différents les uns des autres. Même s'il y a des choses communes à tous : nez, bouche, oreilles, yeux… les formes, les tailles, les couleurs, sont différentes d'un individu à l'autre, et cela reste beau.
De plus, chaque personne est dotée d'une caractéristique qui lui est propre : un tel est patient ; tel autre a des qualités d'écoute plus aiguisées ; un tel a plus de facilités à enseigner pour que tous comprennent…
Je peux dire aussi que tu es un artiste dans la façon dont tu as conçu le phénomène de la croissance : c'est-à-dire que l'enfant qui naît, qui donc est petit, a des attraits pour nous qui sommes adultes. Quelle joie de voir se mouvoir un petit être. Et puis tu l'as créé mignon pour que l'on ait envie de s'en occuper.
J'estime que tu es un artiste parce que tu as doté l'homme d'un pouvoir d'adaptation. Un homme qui a un handicap va être en mesure de développer d'autres parties de lui-même pour y supplier : l'aveugle va développer l'ouïe, l'odorat et/ou le toucher. Le sourd va pouvoir développer la vue, il pourra lire les sons sur les lèvres… "

(Emmanuel)


" Dieu, tu es un artiste- sans aller plus loin que notre système solaire, déjà la planète terre est bleue disent les astronautes.
L'eau des mers, de couleur turquoise, en passant par le vert, le rouge ; sans oublier les rivières, les torrents, les cascades, d'une agréable beauté. Et puis le ciel étoilé, les forêts, les couchers de soleil…
Tu as façonné l'homme, et créé les animaux, les oiseaux qui nous donnent de véritables concerts ; les fleurs qui nous offrent leurs parfums et leurs couleurs.
Tu es un Dieu d'amour, et un artiste.

Je suis ta créature merveilleuse, douée de talents artistiques, même si en ce moment je suis comme un vase brisé "

(G.)


" Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, je reste émerveillée devant tant de beauté. Oui Seigneur, dans ton amour, tu as créé tout cela pour moi.
Tu es un artiste complet : de la poussière tu as fait surgir l'homme doué d'intelligence, de raison, créé aussi pour imaginer, inventer, peindre, organiser…
Tu as formé l'univers en sachant que j'aurai besoin d'air, d'eau, de lumière pour mon épanouissement.
Tu n'as rien laissé au hasard. Quelle autre créature, si grande soit-elle, aurait pu imaginer cela ?
Tu es si grand, si merveilleux, tu es beauté même.
Dans l'admiration de tes œuvres, je m'élève jusqu'à toi et c'est en cela que tu es artiste puisque tu m'invites à te voir tel que tu es "

(Danielle)


" Cher papa :

Je suis ravie de t'écrire, car je sais que tu prendras le temps de lire cette lettre, même si les mots utilisés sont fades, fragiles, à l'image de l'humain que je suis. Ce qui est merveilleux, c'est que tu trouveras cette lettre belle et en cela tu m'encourages à écrire avec mes " tripes ".

J'ai envie d'apprendre à t'adorer en esprit et en vérité. Je ne sais pas trop ce que cela signifie, je l'ai entendu à l'église, lu dans la lettre que tu nous a adressée, mais j'insiste sur cette méthode, car elle proclame la beauté d'une relation profonde et indicible, indescriptible. En cela tu es un artiste hors pair, un Dieu insondable mai tellement proche.

Je veux te remercier pour ce magnifique chant que j'ai entendu l'autre jour, ce n'est pas tellement la technique vocale qui m'a frappée, mais le caractère sublime et poétique de la coloration vocale. C'est d'autant plus beau que c'est indescriptible. Il y a une dimension d'éternité qui échappe à la sécheresse des mots pour s'élancer vers des hautes cimes.

Et puis il me vient à l'idée ce magnifique concert d'oiseaux auquel j'ai assisté dans la Nièvre. La mélodie était d'une fraîcheur, d'une harmonie étonnante : pas de cris, pas la moindre fausse note, un régal !
J'ai été touchée par la manière que tu as de me dire de lever les yeux au-dessus de la grisaille dysharmonieuse de ma vie pour retrouver dans la simplicité d'un chant un art de vivre, beau par sa simplicité, sa joie naturelle.

Merci mon Dieu, apprends-moi à t'adorer en esprit et en vérité "

(H.)


" L'Eternel, en créant la nature dans sa richesse et sa diversité, tu l'a fait en artiste.
Il n'y a pas un jour où en regardant la nature dans des documentaires, où tu ne m'étonnes quand je vois ce que tu as créé, où je ne m'émerveille devant ta nature.
Au niveau de la flore, de la faune, de la dynamique des courants marins, de la morphologie terrestre. A ce titre, en survolant les Pyrénées, je n'en revenais pas de ton ingéniosité.
Il est certain que la répartition des ces éléments : zones désertiques par rapport aux zones dotées d'une pluviométrie abondante, m'interpelle, puisqu'elle a des conséquences dramatiques sur la vie humaine et animale.
Tu es un artiste, car quand j'observe la nature, je constate qu'elle ne peut découler que d'un savoir-faire suprême, notamment l'agencement des couleurs subaquatiques, celui des plumes d'oiseaux ; la métamorphose, bruits, chants de la nature, comme le bruit du vent passant entre les feuilles.
L'homme n'a rien inventé, tout est dans la nature.
Tu es un artiste en créant l'être humain, sa mécanique interne, son psychisme, son intelligence, sa notion de l'éternité.
Je te loue pour cela "

(Sylvia)


" Dieu est un artiste. En contemplant sa création, je peux observer son esprit qui sait créer du beau, du bon, de l'agréable à l'œil, à l'oreille, au toucher, au goûter et à l'odorat.
Il a su créer en joignant l'utile à l'agréable, les exemples sont innombrables.
Voici ce qui me vient à l'esprit :
A)    Les herbes, la végétation, ont tendance à couvrir les zones de terre dénudées, pourvu que les conditions climatiques de base soient présentes : air, eau, soleil, température ambiante. Les herbes - souvent considérées par le jardinier comme mauvaises- ont tout de même leur beauté respective et leur utilité,
1)    de couvre-sol,
2)    parfois même médicinales.
B)    La tendance des arbres à se développer de manière à former des ensembles harmonieux.
C)    Les aliments que nous sommes invités à manger pour fonctionner normalement, et tels que nous les trouvons à l'état naturel, sont agréables à l'œil, au toucher, au goût… à nos cinq sens.

Dieu a aussi créé avec humour : certains animaux nous surprennent et nous font éclater de rire. Il a créé l'association utile, agréable, humour, et il fait rimer le tout avec Amour.

Moi aussi, je suis artiste.
Créature de Dieu, j'ai été dotée par lui ,
-    du sens esthétique, de la possibilité de rêver, de fantasmer dans le bon sens ;
-    de me créer ou de recréer un environnement agréable de vie où sont à nouveau réunis l'utile, et l'agréable, l'humour et l'amour !
… en laissant agir l'esprit saint en moi qui m'inspire ce que je fais de bon, de beau et d'agréable, pour ensuite le partager avec mes proches, famille, amis, collègues, et autres compagnons de vie… "

(I.)
" Là, dans la beauté du monde, la douceur du soir, la chaleur du jour, Dieu est !
Là, dans la blancheur de la neige, la majesté des montagnes, le long de la route, Dieu est !
Là, dans le regard de l'autre, les mains qui se serrent, l'épaule qui accueille, Dieu est !
Là, dans le blanc, le jaune, le rouge, le vert, le noir, Dieu est un artiste !
Là, où l'on naît, l'on sent, l'on touche, l'on vit. Dieu est un artiste !

Je suis une artiste, quand je cherche, je vois, je touche la beauté, l'harmonie, la résonance.
Je me sens une artiste quand les couleurs me parlent : émue par le bleu, dynamisée par le rouge, apaisée par le vert, intriguée par les pastels qui se fondent.
Je cherche l'artiste en moi quand j'hésite entre le son et le sens, quand l'imprévu s'impose, quand je suis touchée par la musique des sons.
Nous sommes des artistes quand il n'y a plus besoin des mots pour se comprendre, quand le cœur résonne des messages divins de la communion universelle "

(L.)


" Seigneur, Tu es mon Dieu, Tu es mon repos, Tu es toute ma joie. Tu es le créateur de toute chose nouvelle. Tu es le pilier, le pilier sur lequel je peux m'appuyer en toute circonstance. Tu m'accompagnes dans mes failles pour me faire resurgir dans une explosion de beauté et de joie. Tu es mon rocher, qui m'abrite pendant le tempête. Tu fait couler en moi Ta source de vie.
C'est Toi qui me réchauffe, qui m'envoie l'Esprit Saint. Tu marches devant moi. C'est Toi le Grand Pédagogue qui guérit dans le temps. D'un vase cassé, brisé, tu peux recoller les morceaux, tu fignole chaque morceau pour le rendre témoignage d'amour pour celui qui le rencontrera sur son chemin.
Tu éduques mon oreille pour l'écoute. C'est Toi qui me fait rebondir pour que je sois plus près de Ta lumière. Tu veux que nous devenions lumière sur la montagne, que nous soyons le phare dans la tempête, pour que la barque qui galère soit sauvée.

Dieu est père et mère, il éduque Son enfant en le faisant passer par le feu, la souffrance, pour le rende miséricorde sur le chemin… "

(D.)


" Avec Dieu, la vie c'est comme une belle mélodie qui résonne en moi, pleine de la nostalgie de l'Eden et de l'espoir des retrouvailles avec Lui. C'est comme la rivière qui chante sur les cailloux et sous les caresses du vent… "

(J.M.)
    
   

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